Barrada : “La liste de Vahid? Elle est très risquée!”

L’ex-international marocain Abdelaziz Barrada s’est confié aujourd’hui lors d’une interview dans un live space sur le réseau social Twitter dans lequel notre rédacteur Raihan E. était présent. L’ancien footballeur s’est expliqué sur les clans au sein du groupe de la sélection, sur le manque d’un leader technique ainsi que la liste définitive du Maroc pour la CAN 2022.

Abdelaziz Barrada suit également l’actualité footballistique marocaine. L’ancien attaquant de l’Olympique de Marseille s’est exprimé sur une anecdote qui sévit aujourd’hui encore en sélection marocaine, celle des clans linguistiques au sein de l’équipe du Maroc. Il explique : “Y a les clan hollandais, ceux de France, chacun est dans son coin. Bien sûr, tout le monde s’entend bien mais pendant le dîner par exemple, il y a des entraîneurs qui font une table unique. D’autres, font des tables séparées, ce petit truc est la cause de créations de groupes.” Il poursuit : “Avec du recul, je trouve que cela a été un grand défaut de la sélection : la cohésion de groupe.”

“Une anecdote? Les Jeux Olympique en 2012! Pim Verbeek (ancien entraîneur du Maroc olympique) choisissait Zakaria Labyad en tant que leader technique juste parce qu’il parlait néerlandais. C’était moi le leader technique de base. Normalement, c’est pas comme ça que ça se passe dans le football. On priorise toujours tout grâce à la facilité linguistique.” explique Abdelaziz Barrada.

Hakim Ziyech n’a pas été repris par le sélectionneur bosnien à la CAN 2022. Abdelaziz possède également un avis sur ce cas. Questionné par notre rédacteur Raihan E., Abdelaziz Barrada déclare : “Je pense qu’un Hakim Ziyech aurait fait énormément de bien à notre milieu de terrain.” L’ancien footballeur revient également sur la liste en général en expliquant : “Zouhair Feddal aurait également pu ramener sa tâche. Pourquoi ne pas faire appel à ses services? J’ai été surpris par cette liste. Il y a beaucoup de manque d’expérience dans cette équipe. Il manque surtout un leader technique dans cette équipe, quelqu’un capable de recadrer les joueurs.”

“Romain Saïss, en le connaissant et en ayant joué avec lui, c’est quelqu’un de très discret. Houssine Kharja à l’époque était notre leader, et il était sanguin. Il fallait pas faire un pas de travers avec lui. Quand Kharja me parlait, il me disait que Noureddine Naybet à l’époque n’hésitait pas à insulter sur le terrain. Ca allait très loin pour le maillot.”

Il conclut : “Cette liste est très risquée. Soit, on explose tout, soit, on tombe dans le trou et dans trois mois, on dira ‘Ciao‘ à Vahid.”